28.2.14

Ponts de Montélimar

En profitant de quelques instants de soleil (rares ces jours-ci)  je me suis précipité vers notre rivière ponctuée de ponts et de passerelles...Les gens affairés empruntent ces passages quotidiennement, inlassablement pour aller d'un quartier à l'autre...
De les voir passer d'une rive à l'autre, je ne pouvais dissocier leurs silhouettes de l'épreuve du passage de la vie à la mort, et de la symbolique du pont ...
Rêveries d'un carnetiste sur fond d'odeur de nougat...

27.2.14

Jardin des Plantes, Paris



Il y avait du monde au jardin des Plantes ce beau dimanche de vacances scolaires.
Enfin un peu de douceur qui nous a permis de dessiner sans gant, réchauffés (un petit peu) par un doux soleil. Nous étions plusieurs ce jour là, un bon petit groupe de sketchers. A voir quelques dessins sur flickr.
Le problème des jardins (pour moi!) c'est qu'il y a du vide à dessiner, donc j'ai cherché à me raccrocher à du "dur" quel qu'il soit, des arbres, des murs, des gens!



22.2.14

Douce anesthésie hivernale ( chronique d'un hibernant)

Col des Supeyres, Forez, Auvergne, France

J'ai dû marcher un bon moment en levant bien les pieds dans la neige profonde, pour trouver ce point unique, un endroit d'où on peut observer la chaîne des Puys, les Monts du Sancy, du Cantal, et en se retournant, les Alpes et le Mont-Blanc. Carrément.
Et s'il n'y avait pas ces bois à droite, ben je crois que je verrais le Mezenc ( Haute-Loire et Ardèche), par là bas.
Pour une fois que l'aquarelle ne gelait pas trop vite, j'en ai bien profité, j'ai retapissé tout ça dans mon carnet, pixel après pixel, même le ciel qui devenait orange. Au risque de me faire bouffer par un ours, dans ces contrées hostiles et sauvages.

Bon, je m'en suis sorti, faut dire que c'est pas le courage qui me manque. Je me suis offert une bière et une crêpe au chocolat au Chalet des Gentianes un peu plus bas. Plusieurs marcheurs y faisaient halte également, à voir les nombreuses paires de raquettes, skis et bâtons qui étaient entassés à l'entrée. Il y faisait chaud et il y avait de la buée sur les carreaux, et cette joyeuse ambiance m'a fait penser à mes :

Dessins de bouffe


eatanddraw

     
C'est la grande activité hivernale. On mange, et à la fin du repas, un café et hop, un, deux , trois chocolats.  Et puis un dessin. Les dessins s'empilent dans les carnets, hibernent, au chaud. De pleines pages de gens qui mangent, boivent, digèrent ou roupillent.

Ainsi va la vie par ici, du silence d'un col enneigé aux pâles couleurs d'une boîte d'aquarelle, d'une assiette fumante bien saucée -ici se tenait une fière blanquette de veau vite avalée, R.I.P- au carnet moleskine sur lequel glisse une plume indolente.

Le printemps peut bien attendre, on est bien, là..

piano1
Dessins de choses du dedans quand le dehors est froid


20.2.14

Montpellier.

Sur un carnet à l'italienne, j'ai lié des morceaux de quartiers de Montpellier. 
Dessiné au liner fin.



Quartier des Beaux-Arts à gauche, quartier des Aubes à droite.


Quartier des Aubes qui fait suite au dessin précédent.


Devant la préfecture.


Quartier des Beaux-Arts à gauche.


Place de la préfecture à droite.




Le marché aux livres du samedi après-midi sur l'Esplanade.


Quartier des Beaux-Arts à gauche avec un bout de la place du Petit Scel (place du O'Carolan) à droite.


Un excellent joueur de Blues sur la place de la Comédie. 
Belle journée plein de soleil.

16.2.14

Une journée sans pluie.....

Voilà plus d'un mois que nous sommes sous la pluie dans le Var !
Rien de tel qu'une courte trêve dans le planning météorologique pour s'échapper sur les sommets du Verdon avec son carnet et sa boîte aquarelle, s’enivrer d'une grande bouffée d'air frais et savourer les timides rayons du Soleil :

Vue sur Rougon et le massif du Mourre de Chanier depuis la route de Crêtes du Verdon.


La montagne de Robion.
http://www.flickr.com/photos/sophie_valenti/

15.2.14

Charleville-Mézières : la place Ducale attend la pluie

La grisaille s'est installée dans les Ardennes depuis quelques semaines. Ici, il s'en est fallu de peu pour que je prenne une douche froide...


14.2.14

L’année du cheval sur une poubelle



Un nouvel an chinois à Paris, 

nous ne pouvions pas rester au lit même si c’était dimanche …..
Comment peut-on bien regarder le défilé ? 
C’était une vraie question …  

Face à nous il y avait dix mille personnes dans la rue … 
mais quelques malignes USK avaient déjà la réponse ……. 
Une méticuleuse analyse du site leur 
avait permis de trouver la solution…. 

Sans vraiment savoir ce qu’elles avaient derrière la tête 
je les ai suivies et 3 min après nous nous retrouvions
 à la meilleure place pour assister au spectacle …. 
mais il valait mieux ne pas bouger 
d’un millimètre (détail en bas à gauche du dessin).



Super moment mes amis… 
à très bientôt june, aliet et alejandra… .  

9.2.14

La Saga du Pommé / Episode 3





Après la cueillette et l'épluchage, il faut alors s'occuper de pressage pour fabriquer le moût, à la base de la cuisson du pommé. 















Une fois obtenu, le cidre doux (ce fameux moût) est mis à chauffer dans une grande pelle en cuivre et porté à ébullition. 



Ce n'est qu'après une douzaine d’heures à ébullition que l'on versera régulièrement les pommes coupées dans le cidre. Il ne sera pas utile d'ajouter du sucre dans le pommé, car le cidre doux et le choix des pommes permet d'obtenir un goût sucré très caractéristique. 


Posé en attente derrière la chaudière  le "ribot" (cette sorte de grande cuillère en bois à la base arrondie) sert à racler le fond de la bassine  afin que le Pommé ne colle pas à la pelle. On sait déjà qu'il faudra se relayer pour tourner (on dit ramaougeu  dans la région) Et les équipes de ramaougeurs s'organisent pour assurer les douze heures de cuisson…La fête a déjà bien commencé!


7.2.14

Pluie = musée !

Ce début d'année est bien mouillé... Comme j'ai peu d'espoir qu'être arrosée ne me fasse encore grandir, j'ai décidé d'aller me réfugier dans le musée de Cahors où se trouvent actuellement une exposition du peintre Valentin, ainsi que des œuvres de Fabrice Pinte et un travail autour de la prison qui vient de fermer de J-Pierre Rodrigo.
Comme j'y amène les élèves de ma classe de maternelle le lundi, j'ai envie de m'y replonger le week-end précédent... Et j'ai un œil particulier sur les jeux de chaises et de lumières.


S'asseoir ? Tourner le dos ? s'asseoir seul ou à plusieurs ? pour contempler cette toile de Charles Mellin dont le cadre de velours cramoisi appelle le regard des chaises...


Dans un couloir sombre, mon regard est happé par une lumière qui provient d'un cabinet de curiosités... une fenêtre étroite qui oblige à regarder comme à travers un trou de serrure ! Tiens, j'y retrouve les masques dogons déjà dessinés lorsqu'ils étaient invités vedette d'une autre expo ! Alors je m'assois sur la moquette, quitte à boucher un peu le passage... mais les visiteurs ne sont pas très nombreux !


Allez, je monte à l'étage retrouver les tableaux de Valentin... des séries de pins... Dans cette salle, les 25 tableaux carrés nous offrent la courbe du soleil le temps d'une journée  de septembre...


Toujours Valentin et ses deux pins, toujours des carrés, mais cette fois de grands formats... des saisons différentes,  toujours cette même vue... et surtout, quelle lumière !


Le lendemain, j'ai envie de poursuivre mes croquis dans ce lieu... j'avais juste oublié que c'était le premier dimanche du mois , que l'entrée était gratuite... ce qui signifiait plus de monde ! Je reste un moment dans cette pièce à la lumière mauve... Une vidéo sur le mur avec une musique un peu lancinante... c'est la salle des vestiges. Juste devant moi deux angelots sans tête et sans jambes s'enlacent devant un pigeon (j'allais dire à leurs pieds... désolée ! ;))


Je file au fond du musée, dans cette pièce toute noire... Elle figure l'univers carcéral. En effet, la prison de Cahors a été fermée il y a quelques mois; Jean Pierre Rodrigo y a fait quelques peintures. Sur les murs autour, de toutes petites photos de la prison en noir et blanc que l'on regarde à l'aide d'une petite torche. Je m'en saisis afin d'éclairer un peu mon carnet et dessiner cette cage qui provient du pont Valentré. Elle aurait servi à immerger des suppliciés... Une salle qui fait un peu froid dans le dos !



Je suis retournée dans le musée le mercredi, ayant les œuvres faites par mes petits élèves à récupérer (temps de séchage !)... du coup, j'en profite pour ressortir mon carnet. Cette fois, j'ai le musée pour moi toute seule, pas un chat !
Encore un contraste qui m'amuse entre cette pièce aux dorures baroques et les œuvres de Fabrice Pinte (encres sur écorces) et toujours des chaises à croquer !


Enfin, une salle à l'aspect cosmique avec un superbe éclairage, une fois encore ! Au mur et dans les vitrines, de nouveau des encres de Fabrice Pinte sur différents supports, des coquilles de noix aux feuilles mortes...
Au fond, on devine le couloir sombre dans lequel j'ai dessiné le cabinet de curiosités et tout au fond, la salle sur la prison... ça y est, la boucle est bouclée !









6.2.14

25 Janvier 2014. Sketchcrawl 42 # à Rennes

Petit retour en arrière et en images sur ce dernier samedi de Janvier, le deuxième Marathon de dessin qui s'est déroulé à Rennes à l'occasion du 42 è Sketchcrawl.
Notre petit groupe de la fois dernière s'est étoffé et tout le monde a bien profité de la journée ! 
Au programme :  belle matinée ensoleillée sur la place de la Mairie, déjeuner tous ensemble en terrasse (chauffée quand même !). Enfin, un après midi au chaud, avec de jolis moments à croquer en jouant à cache-cache dans les salles du Musée des Beaux Arts (que nous remercions pour avoir  gracieusement accueilli notre petit groupe en cette journée très spéciale). 
Merci à Rocio, Camille, Caroline, Emilie, Edith, Catherine, Romain, Gérard, Mireille, Laurent, Fabienne. Des moments riches en échanges et de belles rencontres ! 




 

 



 
   
 


 
  

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