Belfort, je connaissais un peu, pour y avoir travaillé un jour par semaine pendant quelques mois il y a 22 ans. Alors quand le groupe de croqueurs locaux a lancé une invitation à aller y dessiner un week-end, je me suis dit que c'était une bonne occasion de retrouver les sensations d'antan. En fait, je me suis rendu compte que je ne connaissais pas du tout la ville, à part une rue piétonne et le fameux lion géant de Bartholdi.
Le rendez-vous était fixé à la Place d'Armes le samedi matin. Comme je logeais chez Chantal, une croqueuse locale, nous sommes arrivées ensemble au pied des remparts, où Astrid, qui venait du Gard, était en train de se garer aussi. Au centre ville, près du kiosque - un cauchemar de dessinateur en fer forgé ouvragé - une petite troupe s'était déjà formée. Un plaisir de revoir plein de têtes connues : Lolo et Nathyi de Strasbourg, Alain de Lyon (et pas Alain Delon !), Domi, Carole et Marie-Odile de Besançon, Alain et Arnaud de Belfort ou encore Blandine et Jean-Paul de Paris, pour ne citer qu'eux. Et en plus, il faisait beau !
J'ai donc planté mon tabouret au beau milieu de la grand-place, et me suis attelée à une scène un peu complexe que je n'ai pas voulu lâcher avant la fin. Enfin, ce que moi j'estimais être la fin. Du coup, j'ai rejoint les autres en terrasse un peu tard, mais repue de détails.
Après le repas, nous sommes montés à la Citadelle, croquer du lion et des remparts. La vue sur les toits de la ville était imprenable, mais pas suffisamment pour nous décourager.
Après la traditionnelle photo de groupe, sur l'esplanade, nous sommes redescendus en ville pour le non moins traditionnel "drink and draw" (croquéritif ? Apéro croquatoire ? Il faut absolument qu'on se trouve des noms adaptés à nos appareils phonatoires français...). L'occasion pour moi de faire subir quelques outrages graphiques à mes voisins de table, qui, j'espère, ne m'en voudront pas...
Encore une jolie rencontre, pour laquelle il nous faut remercier Arnaud, notre hôte-organisateur, qui avait poussé le souci du détail jusqu'à nous fabriquer lui-même le tampon de l'événement, à l'effigie de la mascotte de la ville !