3.7.24

A balles réelles, mais vive le réel quand même !

Un ethnographe, Jean-Robert Dantou, s'est penché sur le cas de Tonnerre, ma petite ville icaunaise (del'Yonne, donc). Pendant 7 ans, il a documenté le ressenti des habitants de ce gros village dont le quart de la population ne vit là que depuis moins de 5 ans. Une curiosité, qui a motivé l'écriture d'une thèse et l'organisation d'une exposition de photos pleine de renseignements précieux sur le parcours de tous les protagonistes. L'installation se trouvait dans la cour de l'Hôtel Coeurderoy, un bâtiment destiné à quitter bientôt le giron municipal. Une des ernières occasions d'aller y dessiner, donc. Je ne reviens pas sur l'expo, une vraie pépite, pour me concentrer seulement sur les dessins que j'ai pu y faire, la plupart du temps toute seule, mais une fois en compagnie d'Alejandra, une sketcheuse parisienne installée désormais à Tonnerre. En fait, notre petite manie de croquer tout ce qui nous entoure se rapproche finalement beaucoup de l'etnologie, sans toute la partie analytique qui va avec, cependant. Moins de faits, plus de poésie, mais, somme toute, l'objectif m'a semblé le même.

22.6.24

Un immeuble "Art déco" à Montrouge

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La petite ceinture de Paris recèle d'endroits qui méritent le détour. Voici un petit immeuble "Art Déco" que j'ai eu le plaisir à représenter.

Tout d'abord, une vue générale, dans l'environnement dans lequel il se trouve...

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... avant d'entrer dans le vif du sujet.

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C'est tout, ... pour le moment !!!

Nicolas globe croqueur (et photographe).

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18.6.24


Les  pêcheurs sont des SKETCHERS !

 
Ce ne sont pas des aquarellistes de plein air et pourtant ils en ont tout l'air ...
Mêmes pliants du rayon chasse et pêche de chez Décathlon, chaussures et casquettes identiques, sans parler de la posture figée et du regard aiguisé prêt à saisir leur proie. 











Merci à Michel, Marie,Stéphane et Sylvain de s'être laisser capturer ! :)











21.5.24

L'Affaire Tonnerresol

Curieux titre pour cet article, n'est-ce pas ? C'est qu'on a le sens de l'humour, dans l'Yonne, et que, pendant qu'un millier de sketchers croquaient joyeusement à Nantes, moi, je restais à Tonnerre pour croquer la première édition du festival international de BD de la ville, dont le nom lorgnait vers des références franco-belges bien connues. J'ai raté mes Belges préférés à Nantes, mais j'ai pu me consoler un peu avec des dessinateurs, des conférenciers et des éditeurs de tous horizons, venus présenter leur production aux icaunais (c'est comme ça qu'on s'appelle, dans notre département) mais aussi aux fans attirés par des noms prestigieux depuis de lointaines contrées, comme les Vosges, ça n'est pas rien.
Bref, j'étais d'astreinte graphique. Mais ça n'a pas du tout été une corvée et j'ai rempli 23 pages de mon carnet Earthbound en papier recyclé, que j'affectionne pour des croquis en noir et blanc, en furetant entre les stands et en discutant avec des tas de gens attirés par l'aubaine de ce petit festival naissant, à taille humaine. Pour l'instant, parce que quand on voit le succès des rencontres nationales d'Urban Sketchers, ça remplit d'une certaine appréhension... En attendant l'affluence record à laquelle le festival est promis, voici quelques croquis réalisés selon notre sacro-sainte Charte.
Peut-être qu'on se croisera à une prochaine édition pour croquer l'événement ensemble ? J'ai déjà bien étoffé la liste tonnerroise de croqueurs ce week-end parmi les amateurs de BD, au hasard des rencontres, mais aussi retrouvé une "USk Paris", comme on dit entre nous, que j'avais rencontrée il y a des années et qui vit désormais près de chez moi... Une aubaine !

17.4.24

C'est l'printemps !

On l'attendait impatiemment, et même qu'on l'attend parfois encore tant il est capricieux cette année, mais voilà, malgré tout, on a remis le nez dehors, dans le Tonnerrois ou ailleurs en Bourgogne, en solo ou en petit groupe, c'est selon, et on a déjà hâte de systématiser nos sorties !

24.3.24

Haut Vallespir

Le Haut Vallespir territoire enclavé entre le sud du massif du Canigou et la frontière Espagnole reste encore peut être la partie la plus authentique et préservée du département des Pyrénées Orientales, allons rendre visite à ces villages qui gardent la mémoire de l'activité des mines de fer du Canigou . La mine exploitée depuis l'antiquité s'est finalement arrêtée au milieu du 20ème siècle, au détriment de ces villages de moyenne montagne. Le tissage et la fabrication des espadrilles ont étés l'autre grande activité aujourd'hui quasiment disparue.


 


                 
                 Lamanère  commune française la plus au sud






   Le charme de ces villages et leur environnement naturel reste intact car préservé du tourisme de masse . De belles balades et randonnées à faire à la recherche des chapelles romanes tours et vestiges avec de grands paysages et toujours le Canigou au nord qui nous toise de ses 2785 mètres, vers l'Est la Méditerranée laisse  entrevoir le bleu de ses grands espaces.










 





Saint Laurent de Cerdans





Corsavy






Arles sur Tech -Le carreau de la mine désaffectée -





                                 Arles sur Tech -     Vestiges du carreau de la mine

 

 




4.3.24

Une visite au Conservatoire Maritime et Fluvial des Pays Narbonnais

 Le domaine de Mandirac entre Narbonne et la mer au bord du canal de la Robine qui relie le canal du Midi à Port la Nouvelle ,accueille les Ateliers de la Mémoire, où sont restaurés des bateaux ayant un fort intérêt patrimonial.

Constitué d’une équipe d’une dizaine de personnes en insertion professionnelle, le chantier de charpenterie de marine du Parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée est dirigé par Yann Pajot, charpentier de marine et expert auprès de la DRAC.

Le chantier charpenterie de marine du Parc est emblématique en France. Il œuvre pour la conservation du patrimoine maritime et fluvial national. Son équipe travaille toute l’année entre le domaine du Grand Castélou et l’écluse de Mandirac à Narbonne pour entretenir et restaurer le patrimoine maritime et fluvial languedocien en mettant en œuvre des techniques traditionnelles de charpenterie de marine.

 

 Avec mon amie Marie Joé Doutres artiste plasticienne et carnettiste nous constituons des fiches inventaire dessinées des bateaux en attente de restauration.  

    Sur le parvis de l'atelier la dernière recrue de taille, 23 m de coque pour 33m hors tout Tarzan grée en goélette à voiles latine de 1950

                         

 Aspects du chantier

                                              

Le Splendido ketch de course croisière plan Eugène Cornu de 1964  longueur 13m60

                                     Ci dessous quelques unes de mes douze fiches établies à ce jour

                                                                         Jupiter

Le dessinateur prend de la hauteur pour dessiner le pont de Jupiter

                                  

Zozo

                                                                           

Baradés

                                                                     

 Zébulon

                                                                      

Emile Zola


 Altair

 


Le chantier charpenterie de marine du Parc est emblématique en France. Il œuvre pour la conservation du patrimoine maritime et fluvial national. Son équipe travaille toute l’année entre le domaine du Grand Castélou et l’écluse de Mandirac à Narbonne pour entretenir et restaurer le patrimoine maritime et fluvial languedocien en mettant en œuvre des techniques traditionnelles de charpenterie de marine.





24.2.24

Les neuf écluses de Fontsérannes à Béziers, début 2024

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Ce début 2024 n’échappant pas à ce qui va devenir courant ces prochaines années, surtout dans le Sud, à savoir des hivers plus doux et ensoleillés, je vais vous faire partager quelques visuels sur le site des neuf écluses de Fontsérannes à Béziers.

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Viennent ensuite trois visuels datant du début de l’année, dessinés et peints dans des conditions météorologiques exceptionnelles.

Le premier à partir du septième bassin.

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Le second, à partir du cinquième bassin, situé au pied du pont.

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Et le troisième en amont de l’escalier d’écluses.

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Je ne terminerai pas cette publication sans y ajouter quelques réflexions personnelles que m’inspire une publication lue sur un blog à propos de l’intelligence artificielle et chat GPT en particulier.

Je m’y suis penché à mon tour et, n’étant pas totalement satisfait sur la définition des écluses de Fontsérannes, j’ai proposé la description suivante.

« Le site des écluses de Fonserannes, qui peut s’orthographier différemment, comme Fontserannes, est un exemple d’ingénierie hydraulique du XVIIe Siècle, conçu sous la supervision de Pierre-Paul Riquet, dans le cadre des travaux du Canal du Midi (« Canal royal DE Languedoc » au moment de sa création), voie d’eau permettant de transporter des passagers (sauf le bourreau) et des marchandises sur le territoire du Royaume de France entre l’Atlantique et la Méditerranée, sans devoir contourner la péninsule ibérique par le détroit de Gibraltar. Sa construction visait à répondre au défi technique de devoir élever ou abaisser les embarcations le plus rapidement possible sur un dénivelé de 21 mètres sur une distance orthodromique (à vol d’oiseau) très faible entre l’arrivée du canal au point le plus haut, et le fleuve Orb.

A l’origine, et dans le sens Toulouse-Sète, l’ouvrage était composé de 8 bassins successifs, suivi d’un bief de 700 mètres menant sur le port Notre-Dame qui précédait le 9e bassin avant que le canal du Midi ne se jette dans l’ Orb et reprenne sa progression un peu plus loin, en aval à partir du lieu-dit du pont Rouge.

Depuis 1858, afin de protéger le Canal du Midi des crues du fleuve qui interrompaient la navigation, un nouveau tracé fut créé à partir du 7e bassin, comprenant 2 nouveaux biefs, retenus par 2 nouvelles écluses, dite de l’Orb et de Béziers, un ouvrage remarquable, le pont-canal de l’Orb, enjambant le fleuve, et un nouveau port ayant la vocation de remplacer le port Notre-Dame. Le nouveau tracé rejoint le tracé originel en provenance du pont Rouge en aval de l’écluse de Béziers. Depuis la création du nouveau tracé, les 8e et 9e bassin, le bief et le port Notre-Dame sont désaffectés, autrement dit, cet itinéraire est devenu un « bras mort » du canal du Midi. »

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Par ailleurs, voici la définition que donne chat GPT sur le fonctionnement d’ une succession d’écluses :

  1. Entrée du bateau : Le bateau entre dans la première écluse de la série.
  2. Fermeture des portes : Une fois que le bateau est à l’intérieur de la première écluse, les portes à l’entrée de cette écluse sont fermées.
  3. Remplissage ou vidange de la chambre : Les vannes sont actionnées pour permettre à l’eau de la partie supérieure ou inférieure du canal de remplir ou de vider la chambre d’écluse. Si le bateau doit monter, la chambre se remplit d’eau, élevant ainsi le bateau. Si le bateau doit descendre, l’eau est vue de la chambre.
  4. Ouverture des portes à l’aval : Une fois que le niveau d’eau dans la première écluse est égal à celui de la partie supérieure ou inférieure du canal, les portes à l’aval de la première écluse sont ouvertes.
  5. Déplacement du bateau : Le bateau avance dans la deuxième écluse à mesure que le processus se répète. Ce processus se répète successivement jusqu’à ce que le bateau ait traversé toutes les écluses et atteigne le niveau supérieur ou inférieur du canal.

Les successions d’écluses sont des solutions ingénieuses pour surmonter des obstacles topographiques, comme des collines ou des montagnes, et permettent aux voies navigables de maintenir un niveau d’eau stable sur des distances plus longues. Ces systèmes ont été utilisés historiquement pour le transport de marchandises, et aujourd’hui, certaines successions d’écluses sont devenues des attractions touristiques en raison de leur ingénierie remarquable et de leur histoire. »

C’est tout, …pour le moment.

Nicolas globe croqueur.

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7.1.24

2024

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Tout mes meilleurs vœux pour cette année qui débute, et, à défaut d’une année de paix (je n’y crois plus beaucoup, hélas !!!, surtout avec ce qui se passe en Ukraine et en Israël), au moins, que celles et ceux qui pratiquent une activité picturale, donc qui apportent un peu de beauté dans un monde ou il y a tellement de laideur, puissent toujours puiser leur inspiration autour de la créativité malgré le pessimisme ambiant.

Pour commencer l'année, je vous présente la dernière partie de mes escapades printanières en Provence en 2023 en abordant quelques villages du Luberon, essentiellement sur son versant Sud.

Je commence par Cadenet situé au pied de l'oppidum du Castelar, avec un panoramique sur ce magnifique endroit en deux traitements graphiques.

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Accéder à l’Oppidum, mis à part l’intérêt historique qu’il représente, offre des vues panoramiques à couper le souffle sur Cadenet, la vallée de la Durance et le versant Nord-Ouest de la Montagne Sainte-Victoire, au loin.

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Direction Vaugines, avec, pour commencer, une vue générale du village...

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... avant de poursuivre par l'église Saint-Pierre et Saint-Barthélemy, et sa place, décor extérieur d’une scène du film de Claude Berri, « Manon des sources » ou se dénoue l’intrigue de l’histoire...

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... et de terminer par la place principale avec sa fontaine végétalisée.

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Pour terminer, voici le village de Roussillon, sur le versant Nord du Grand Luberon.

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Bonne année à toutes et à tous. J'aurais le plaisir de découvrir aussi ce que les autres contributrices et contributeurs publieront ici.

Nicolas globe croqueur.

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