30.9.17

Rencontrez les correspondants : Delphine Laugier > Toulouse

Bonjour à vous !

Se présenter…un exercice loin d’être facile, vraiment ! Et se dessiner…encore moins !



Je m’appelle Delphine, je vis à Toulouse.

C’est un ami sketcher qui m’a fait connaître les USK et entrainée à dessiner « en ville »: pas évident au départ !  Le dessin d’architecture n’est pas mon fort, je n’ai pas plus que cela le « compas dans l’œil », et une grande admiration pour ceux qui l’ont !





Et puis,  le lâcher-prise, l’observation, l’envie de dessiner ce que je voyais m’ont permis de mieux regarder, l’œil s’aiguise, la main obéit, on progresse peu à peu… pour finalement se prendre au jeu, et maintenant j’adore ça !





Dessiner à plusieurs permet d’enrichir son regard, de s’ouvrir à d’autres pratiques, de faire aussi de jolies rencontres… Il faut dire que la région Toulousaine est riche, et que les Pyrénées ne sont pas loin…j’ai découvert aussi le bonheur de dessiner en montagne.










Un grand merci de m’accueillir parmi vous !

Si vous passez sur Toulouse, surtout n’hésitez pas à me faire signe !



2ème Rencontre du Grand Est - Belfort

L'idée d'une rencontre plus intimiste et plus régionale qu'une rencontre nationale, est née l'année dernière lors de la journée de l'architecture organisée par Eric à Colmar, journée que l'on peut considérer de première rencontre...

L'idée était alléchante et est devenue réalité les 23 et 24 septembre derniers.


Le samedi était dévolu à la vieille ville : de la place d'Armes à la terrasse panoramique de la Citadelle, qui surplombe la ville
Le dimanche était consacré le matin aux vieilles carrosseries et toute la journée aux quartiers haussmanniens à l'entrée de la vieille ville.
Et le lundi, petite after sur la place d'Armes avec Martine!



Une trentaine de croqueurs s'est retrouvée chaque jour, sous un soleil de plomb, dans la citée du Lion.
Des croqueurs venus des quatre coins du grand Est : région parisienne, Lyon, Strasbourg, Colmar, Mulhouse, Besançon, Belfort, ... mais aussi de plus loin : Gard, ...

Les croqueurs enthousiastes de découvrir cette petite ville à la limite de l'Allemagne et de la Suisse : "Ah mais c'est une jolie ville", "Qu'est-ce qu'il y fait beau", "Ooohhh mais le Lion est immense, rien à voir avec celui de la place Denfert Rochereau", ...

A la fin, tous étaient unanimes : "quand se retrouve-t-on à nouveau à Belfort pour dessiner ?"...







28.9.17

Petite virée belfortine

Belfort, je connaissais un peu, pour y avoir travaillé un jour par semaine pendant quelques mois il y a 22 ans.  Alors quand le groupe de croqueurs locaux a lancé une invitation à aller y dessiner un week-end, je me suis dit que c'était une bonne occasion de retrouver les sensations d'antan.  En fait, je me suis rendu compte que je ne connaissais pas du tout la ville, à part une rue piétonne et le fameux lion géant de Bartholdi.  


Le rendez-vous était fixé à la Place d'Armes le samedi matin.  Comme je logeais chez Chantal, une croqueuse locale, nous sommes arrivées ensemble au pied des remparts, où Astrid, qui venait du Gard, était en train de se garer aussi.  Au centre ville, près du kiosque - un cauchemar de dessinateur en fer forgé ouvragé -  une petite troupe s'était déjà formée.  Un plaisir de revoir plein de têtes connues : Lolo et Nathyi de Strasbourg, Alain de Lyon (et pas Alain Delon !), Domi, Carole et Marie-Odile de Besançon, Alain et Arnaud de Belfort ou encore Blandine et Jean-Paul de Paris, pour ne citer qu'eux.  Et en plus, il faisait beau !  

J'ai donc planté mon tabouret au beau milieu de la grand-place, et me suis attelée à une scène un peu complexe que je n'ai pas voulu lâcher avant la fin.  Enfin, ce que moi j'estimais être la fin.  Du coup, j'ai rejoint les autres en terrasse un peu tard, mais repue de détails.

Après le repas, nous sommes montés à la Citadelle, croquer du lion et des remparts.  La vue sur les toits de la ville était imprenable, mais pas suffisamment pour nous décourager.


Après la traditionnelle photo de groupe, sur l'esplanade, nous sommes redescendus en ville pour le non moins traditionnel "drink and draw" (croquéritif ?  Apéro croquatoire ? Il faut absolument qu'on se trouve des noms adaptés à nos appareils phonatoires français...).  L'occasion pour moi de faire subir quelques outrages graphiques à mes voisins de table, qui, j'espère, ne m'en voudront pas... 


Encore une jolie rencontre, pour laquelle il nous faut remercier Arnaud, notre hôte-organisateur, qui avait poussé le souci du détail jusqu'à nous fabriquer lui-même le tampon de l'événement, à l'effigie de la mascotte de la ville !

25.9.17

Partrimoine maritime Catalan - Suite -


Au bord sud de l'étang de Salses dans la commune de Saint Hippolyte, l'association Bonança restaure et fait naviguer les barques Catalanes.
Le quartier général avec ses cabanes et la barraca en sanils (cabane de roseaux )



  L'estacade ou je retrouve La Mouette, barque a fond plat hybride mer étang, que j'ai déjà dessinée à l' Atelier des Barques de Paulilles. Elle était alors en phase de finition avant peinture, maintenant elle attend son gréement en voile latine.
  Derrière au mouillage, le A.A  sardinal de 10,80 m construit en 1905 et fleuron de l'association.

L'estacade


Sur la petite plage et sur ses tréteaux, la modeste renovation d'un casso de 4,00 m

No Passaran le casso


23.9.17

Accroche-coeurs

So british, le festival des arts de la rue ce deuxième week-end de septembre à Angers ! À commencer par la météo… L’événement débute sous une pluie battante et le vent. Inviter l’Angleterre, décorer les rues aux couleurs de l’Union Jack et suspendre des parapluies dans les arbres, le mauvais temps ne pouvait que s’inviter au rendez-vous. La cérémonie d’ouverture lance le festival mais de nombreux spectacles sont annulés. pluie


Le dresscode du week-end était of course le chapeau pour saluer la tradition du haut de forme, du melon ou des couvre-chefs excentriques anglais. Hôtel de la Godeline, à l’abri de la pluie, j’ai pu dessiner l’atelier de customisation, proposé dès cet été, où l’on pouvait imaginer son chapeau.

Bus_chapeau chapeau atelier


 Et voici le mien :
mon_chapeau

Samedi, je retourne au festival. Au gré de la journée, je dessine dans les rues. Près de la cathédrale, il y a le village des saveurs, où des associations, dont celle de la bibliothèque anglophone, proposent de se restaurer entre deux spectacles. Pas loin, se tient le stand d’une école des arts graphiques qui propose d’imprimer des affiches pour la Big manif. Car tout au long du festival, il est question pour les angevins de participer à un référendum : « Yes or no » pour le rattachement de l’Angleterre à l’Anjou, afin de reformer l’Empire Plantagenêt du 13e siècle. Un bureau de vote a été monté place du Ralliement. Pendant le week-end, les interventions de Calixte de Nigremont, maitre de cérémonie, et de l’historien Franck Ferrand nourrissent la réflexion pour voter en son âme et conscience. 
lenepveu saveur debatdessine

J’ai assisté à trois spectacles: The King of Kingdom, Phonebox et The Horsemen. Le 1er hilarant où toute allusion à l’actualité politique n’était pas fortuite, le 2e acrobatique quoique bruyant, le dernier équestre et loufoque que je n’ai pu dessiner, trop à l’étroit dans la foule pour sortir le carnet.
spectacles

Les familles avaient leur espace dédié in Wonderland, au jardin du Musée des Beaux-arts. Entre as de pique et as de cœur, des anamorphoses en papier peuplaient les arbres : le lapin, le chat et d’autres animaux de l’univers d’Alice et Lewis Caroll. Encore fallait-il avoir la clé pour les observer, ou plutôt le trou de serrure. Un peu plus loin, on pouvait passer le test pour devenir sauveteur secouriste en mer… sans moyens et à ses propres risques et périls. J’ai plutôt testé le Crobamaton. Contre une rondelle de métal, on se fait tirer le portrait. Please smile ! Résultat à peu près garanti au bout de deux minutes.
Anamorphose sauveteur crobamaton crobamaton2

La fin du festival approche. Place du Ralliement, la bataille des Angevins versus les Français en 1214 se rejoue. Les bombes à eau volent et éclatent devant le gros cœur rouge dont les battements ont éclairé la façade du Grand théâtre les deux soirs du festival. Un dernier spectacle impromptu de danse, des festivaliers au total look british pour clore cette nouvelle édition des Accroche-💖. See you soon!
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