5.7.16

Le Tour à Angers

Hôtels complets, certaines administrations et musées fermés, des commerces et le jardin des Plantes aussi, des rues et des boulevards bouclés. Plusieurs dizaines de voitures de presse, semi-remorques et sûrement quelques centaines de barrières...
Le passage du Tour de France ne passe pas inaperçu.

Les coureurs étaient attendus depuis plusieurs mois à Angers, ils sont passés lundi en fin d'après-midi et déjà, ils sont repartis vers une autre étape.

Ce matin, à part quelques installations et les poubelles provisoires sur le boulevard, il ne reste rien du passage des cyclistes et de toute la logistique qui les accompagne. Un petit tour et puis s'en va.
Encore qu'à Angers (je ne sais pas pour les autres villes étapes), ils sont passés un lundi. Ainsi dès le dimanche, des animations étaient organisées (village du vélo connecté, parcourir les derniers kilomètres à vélo, démonstrations interactives de disciplines sportives à vélo, etc...).

Le dernier passage du Tour remontant à 2004, l'occasion ne se représentera peut-être pas de sitôt pour dessiner cet événement.

Les coureurs métalliques

Ces silhouettes sont apparues sur les derniers mètres de l'étape. À pois, blanc, vert ou jaune, en danseuses, elles préfiguraient le sprint qui a terminé la course Granville - Angers.

Les mêmes couleurs habillaient depuis quelques jours deux lions du Jardin du Mail, déjà habitués par le passé à se parer de tricots.

Le lion à pois

Le lion jaune
En arrière plan des lions, dimanche, il y avait sur le parvis de l'hôtel de ville, le village du vélo connecté et la diffusion de l'étape du jour ; en contrebas, là où l'arrivée officielle avec les chronos prendrait place le lundi, les coureurs amateurs ayant pédalé les 4 derniers kilomètres de l'étape, passaient sous l'arche gonflable angevine.

Lundi, fin d'après-midi, essayer de trouver une petite place n'est pas chose aisée étant donné la foule. Certains sont installés sur les gradins, les semi-remorques transformables en loges privées, ou en haut du Quatre étoiles angevin du boulevard Foch, d'autres aux terrasses et balcons de leur appart. Les autres, curieux ou amateurs plus éclairés, se massent le long des barrières.


Foule au Tour

Attendre, attendre, et puis très vite ça s'accélère. Photographes, journalistes, voitures passent devant nous. À vrai dire, là où je m'étais arrêtée pour dessiner la foule avec ces deux garçons aux casquettes à pois, et en face la terrasse de l'hôtel, je n'ai vu que quelques casques et cyclistes interviewés par les journalistes. La grande partie des coureurs avait dû bifurquer avant...

Quand la foule a commencé à se disperser, très vite après l'arrivée et le podium, les cyclistes laissent la place aux techniciens qui, dans un ballet bien rôdé, démontent les infrastructures. Les journalistes rédigent leurs papiers. Les derniers tee-shirts, casquettes ou les body pour bébés (oui, oui) se vendent à la boutique.
Les installations du Tour

Pour le résultat, c'est Cavendish qui remporte l'étape. Pour le reste du classement ou le déroulé de la course du 4 juillet, je vous renvoie au site officiel ou aux nombreux articles de presse, pas moins de 2000 journalistes sont accrédités pour couvrir l'événement.

3 commentaires:

gerard darris a dit…

Extra Vanessa, comme si on y était !!
Et les lions affublés des maillots du tour, ça alors, quelle trouvaille !! :-)

Sophie Valenti a dit…

vraiment génial Vanessa !

Unknown a dit…

Coluche disait du tour de France que "c'est des alcoolos qui regardent passer des drogués"... mais vu par la pointe de tes crayons c'est beaucoup plus plaisant. bravo pour ce reportage !