12.5.20

Les visuels USK at home de Nicolas globe croqueur pendant le confinement

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Je profite de cette sortie progressive des 55 jours de confinement en France, et avant que nous ressortions tous aller dessiner et peindre en plein air, pour vous présenter ce que j'ai produit pendant cette période.

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Mon travail s'est défini sur trois axes :

Interventions d'après captures écran ou pièces photographiques, et parfois pour relever des défis lancés sur les réseaux sociaux.

Interventions d'après des cours donnés à distance et par visioconférence à l'initiative d'un ami peintre aquarelliste et maître de stage renommé.

Interventions "in situ" dans mon environnement, sur initiative personnelle ou pour relever des défis lancés, en particulier ceux de nos amis provençaux d'Aix croquis.

C'est donc mes visuels réalisés dans le cadre du troisième axe que je vous présente ici, mais auparavant, une petite considération d'esthétique architecturale.

C'est après un visionnage régulier des travaux de mon "confrère" sur ce blog, Lolo Wagner, de Strasbourg, que j'ai eu l'idée à mon tour de dessiner et peindre ce que je voyais depuis mes fenêtres et de descendre ensuite dans le jardin de ma résidence à Montrouge, commune limitove de Paris. Elle a été construite dans les années 1960. Mon opinion personnelle est que, mon environnement, sans être dénué d’intérêt (surtout qu'il y a de la verdure), n'est pas comparable avec celui de Lolo Wagner, qui vit dans un quartier construit du temps ou Strasbourg était allemande, aux bâtiments "Belle Epoque" et "Art Nouveau", avec des proportions généreuses, voire monumentales, aux belles hauteurs sous plafonds dans les appartements, tout le contraire des deux mètres cinquante standardisés (que je trouve étriqués) et en vigueur dans les logements depuis le début des "trente glorieuses", même dans des logements dits "haut de gamme". A ce propos, je vous rapporte une petite anecdote qui m'est arrivée dans cette ville, il y a quelque temps. En sortant d'une promenade en bateau sur les canaux de la "Petite France", j'ai surpris une conversation entre deux individus face à deux bâtiments côte à cote mais d'époques différentes. L'un déclarait à l'autre : "voilà ce qu'on était capable de construire avant, et voila ce qu'on fait maintenant". Tout était dit dans cette remarque.

Pour commencer, voici les immeubles des années 1960, 1970 et 1980 que je vois depuis une de mes fenêtres qui donne sur une avenue passante en période dite "normale", mais qui n'aura jamais été aussi silencieuse pendant 55 jours de confinement (l'ex RN 20 au départ de la Porte d'Orléans). Presque plus d'automobiles sur l'avenue, et plus aucune en vitrines des deux concessionnaires d'une marque suédoise et japonaise aux pieds des tours.

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Un de mes voisins parti se confiner au vert et m'ayant confié les clefs de son appartement m'a permis de m'attabler sur sa terrasse afin de pouvoir dessiner ce que j'y voyais. La rue Louis Rolland, à Montrouge, perpendiculaire à l'avenue passante citée plus haut, est bordée non seulement de résidences dites "semi-récentes" selon le langage des agences immobilières, mais aussi de petits immeubles en briques des années 1930 et de demeures, dont certaines dites "de maître" ou "bourgeoises" au cachet certain. D'autres bâtiments, qui menaçaient de tomber en ruine, ont été restaurés pour devenir des résidences aux normes du standing d'aujourd'hui. Tout cela donne au quartier un esprit convivial, à taille humaine et de proximité, à seulement 300 m d'une bouche de métro, donc à moins de 15 minutes du centre de Paris.

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Comme nos amis d'Aix croquis nous ont proposé des défis sur ce blog, j'ai décidé de relever celui intitulé "Y quoi dans la placard à chaussures ?" et celui de "Y a quoi dans le frigo ?"

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N'étant sorti qu'une dizaine de fois depuis le 17 mars 2020, J'ai décidé de descendre dans le parc arboré de la résidence et c'est sur un visuel de ce récit que j'achève cette publication. Tout comme le travail du frigo, j'ai travaillé sur du papier couleur, issu d'un stock qui est resté dans des tiroirs pendant 30 ans et qui n'a pas pris une ride.

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Nicolas globe croqueur.

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1 commentaire:

Alain MARC a dit…

Très intéressant, Nicolas ! Bonne reprise et reste prudent !