2.11.12

Sténo-croquis

Passage à Paris (métro, musée d'Orsay et bistrot des compères) en famille. Difficile de prendre plus de 5 minutes pour dessiner sans sentir des petites mains tirer sur les jambes du pantalon avec un regard implorant. Au choix : "tu viens, papa, on va dans l'autre salle..." ou "Fais voir ce que tu dessines..." Au-delà de la frustration, ça impose d'aller à l'essentiel, de faire du "sténo-croquis". Finalement, l'inconfort est souvent pour moi la garantie d'un croquis vif et vibrant. Je préfère mes dessins faits dans l'urgence, sur un pied ou en me tordant le cou. Ne jamais dessiner dans une chaise longue. Et je me méfie toujours des bancs qui offrent des points de vue obligatoires et mainstream. De mon point de vue (justement), le choix du point de vue doit toujours primer sur le confort de mon postérieur.
feutre tubulaire et aquarelle - carnet A6
feutre tubulaire et aquarelle - carnet A6
feutre tubulaire et aquarelle - carnet A6
feutre tubulaire - carnet A6

5 commentaires:

Unknown a dit…

je connais ça aussi, le coup de la petite main qui tire sur le pantalon..tu t'en tires bien, et effectivement, dans l'urgence, tu as bien capté l'essentiel.
Pas mal du tout, pour un ours ;)

Emily Nudd Mitchell a dit…

Je déguste tes dessins, vive l'urgence. Et tout à fait d'accord pour le confort/point de vue.

Robert de Saint-Laurent a dit…

Tes dessins sont magnifiques. J'aime aussi beaucoup ce que tu as écrit sur les conditions d'inconfort et d'urgence. Pour moi, c'est ce qui fait la beauté et la vérité des croquis "sur le terrain". Cela en fait un art à part, par rapport au dessin "en atelier".

Titwane a dit…

Merci pour vos commentaires ;)

Unknown a dit…

expression à point trouvée ! et croquis régals.