Pour les 80 ans des gratte-ciels de Villeurbanne, Le Rize reçoit en résidence quatre auteurs BD. Parmi eux, Arnaud Quéré, également professeur dans une école d'art, accompagne une balade croquée.
Il nous montre ses croquis : "D'abord placer la ligne d'horizon, construire l'ensemble, et alors placer les détails devient facile, ce n'est plus que du labeur."
Il nous propose de dessiner des points de vue hauts en perspective. Ouverture des carnets sur le toit de l'hôtel de ville : 20 minutes top chrono avant la fermeture. Le défi est lancé.
Au pied de l'hôtel de ville, exercice de contre-plongée sur l'architecture monumentale des années 30. Antonia accentue l'effet en s'asseyant au ras du sol.
C'est une étudiante du stage de journalisme où j'interviens. Elle écrira un article sur Villeurbanne et l'utopie urbaine. Elle est en train de dessiner un bâtiment massif de la Sécurité sociale.
Les gratte-ciels encadrent l'avenue principale. Elle porte le nom d'Henri Barbusse, l'initiateur du projet urbain, un médecin humaniste qui voulait reloger les bidonvilles et accueillir les ouvriers de l'industrie naissante dans le quartier.
Au numéro 15, on peut visiter un appartement témoin de l'époque, avec un point d'eau chaude ! Arnaud Quéré nous invite à dessiner les objets figés dans le temps et passe nous donner des suggestions graphiques.
Deux heures de croquis et l'atelier est déjà fini. Dernier exercice rapide : en cinq minutes, le gratte-ciel déformé en perspective accentuée.
Si l'expérience vous tente, il y aura peut-être une autre session en septembre pour les journées du patrimoine.
Renseignements : Le Rize.
1 commentaire:
Génial ce parcours !! Bravo de nous le faire partager...
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